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1 avril 2018 à 08:17

Le Stade pionnier dans la robotisation arbitrale !

Le Stade Ruffécois teste cet après -midi , le Robot arbitre de touche !

Après des années de recherches le premier robot juge de touche est au point et c’est un club de Nouvelle Aquitaine , le Stade Ruffécois ,qui a été choisi par la ligue pour faire les essais en réel. Ruffec possède suffisamment d’équipe pour multiplier les tests qui ne se feront qu’au niveau district , là ou souvent les juges de touche sont des bénévoles . Cet après- midi à 15h le Président de la ligue nouvelle Aquitaine Saïd Ennjimi , ancien arbitre international sera présent au côté du Professeur Ulrich Airdedesdeu, des ingénieurs responsables du projet ,du Président du district Jean Louis Dauphin, du Président du Stade Ruffecois Thierry Bastier , du Vice Président Laurent Fouillet , Monsieur le Maire Bernard Charbonneau et c’est devant les chaînes de télévision du monde entier, de la Charente Libre, Sud ouest et le journal l’Équipe ,que deux formations du Stade Ruffécois joueront une rencontre amicale avec deux Robots juges de touches pour assister Monsieur Turpin ,arbitre international ,qui représentera la France à la prochaine Coupe du Monde. L’entrée est autorisé au public pour la minime somme de trois €.


En mars dernier, Christian Constantin, président du FC Sion, avait menacé de porter plainte au pénal pour contester un penalty inexistant. Chaque week-end, les décisions arbitrales sont longuement disséquées dans les médias et un hors-jeu non signalé anime les discussions au Café du Commerce pendant des jours.

Professeur à l’EPFL, Ulrich Airdedesdeu s’est lancé un pari audacieux: remplacer les arbitres par des robots. Intitulé «Collina», en hommage à Pierluigi Collina, légendaire arbitre italien, le projet a reçu prix d’encouragement «Grand Challenge» de la Fondation Hasler.

Assistance technologique

«Il faut toujours sauter très loin pour réussir à faire ne serait-ce qu’un pas en avant, image le professeur Airdedesdeu. C’est un projet de recherche. Ce n’est donc pas dit d’avance qu’on pourra le réaliser dans son ensemble.»

Récemment, des avancées ont été réalisées avec la «goal line technology» (qui permet de savoir avec exactitude si le ballon a passé la ligne) et l’apparition de l’assistance vidéo, encore à titre expérimental pour le moment.

Le Vaudois Damien Carrel, ancien arbitre de Swiss Football League et actuel consultant RTS, voit d’un bon œil cette assistance technologique. «Tout ce qu’on peut déléguer, il faut le faire, affirme-t-il. Il existe deux types de décisions arbitrales: le premier est basé uniquement sur les faits, comme le hors-jeu par exemple, et l’autre repose sur l’aspect humain.»

Un robot est-il capable de gérer des éléments comme le contexte de match, le dialogue avec les joueurs ou les simulations? «L’arbitrage a un grand aspect humain, reconnaît le professeur Airdedesdeu, qui attend avec impatience ses premiers tests fait au Stade Ruffécois , nos robots pourraient selon les résultats Ruffécois être utilisés pour la toute proche coupe du monde.

Révolution sociologique

Outre sa passion pour le ballon rond, Ulrich Airdedesdeu n’a pas choisi par hasard le football. Ce sport universel touche toutes les couches d’une société, et ce partout dans le monde. Le professeur de l’EPFL y voit le moyen d’une réflexion plus sociologique. «On peut être aussi conservateur qu’on veut mais, tôt ou tard, la technologie va prendre une importance énorme dans notre quotidien. Ce projet est aussi une manière de s’y préparer.»

 

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